Une histoire de famille
Fred s’est installé sur la ferme familiale en 1997, avant les retraites successives de son père, Jean, et de sa mère, Renée. Après un BTS agricole et une année de spécialisation en comptabilité, il a souhaité valoriser le travail de ses parents en continuant de développer la vente directe de viande qui avait débuté en 1993, tout en s’attachant à appliquer des méthodes d’élevage et de cultures alternatives.
Après une bonne dizaine d’années en tant que chargée de mission dans le tourisme au Parc naturel régional de la Brenne et à la Communauté de communes des Vals de Gartempe et Creuse (La Roche-Posay, Angles-sur-l’Anglin), et une expérience sur la ferme, Angélique s’est reconvertie dans l’Éducation nationale et enseigne aujourd’hui à des élèves de primaire. Elle peut ainsi mieux concilier vie professionnelle et vie privée.
Maxime, en parallèle de sa vie collégienne, a développé un poulailler domestique digne d’un grand élevage !! Poules, canards, cailles et lapins mènent une vie paisible à la ferme…
Louise, sa jeune soeur, l’aide dès que possible (et quand elle en a envie), accompagnée de son chien Popeye le grand gardien de la ferme !
Un peu d’histoire
Le domaine de la Charité a dû être constitué aux environs de 1850, époque où Napoléon III initia le désenclavement de la Brenne en créant les routes agricoles rectilignes qui la traversent.
Le style architectural lié à l’époque napoléonienne se caractérise en Brenne par l’alternance de briques et de moellons sur le chaînage d’angles des maisons.
À l’origine de la Charité, il y avait une maison carée avec un toit à 4 pans et pièce unique (l’actuel salon) et une grange, une étable, et un bâtiment annexe où se trouvait le four à pain (l’actuel relais paysan).
Plus tard, une deuxième pièce dans la maison, le hangar en ardoise, à gauche dans la cour, et une maison sur le devant de la cour (l’actuel gîte paysan) sont venus compléter le bâti.
Au fur et à mesure de l’évolution des méthodes de travail et de la vie de l’exploitation, des stabulations ont remplacé l’ancienne étable, un hangar de stockage l’ancien fenil.
La maison d’habitation s’est encore agrandie. Les bâtiments désertés par l’usage agricole ont trouvé en partie une nouvelle vie grâce au tourisme et à la vente de viande.